Amis du blog bonjour,
Alors que nous sommes en pleine période de fêtes, il est malheureusement utile de mettre en garde les touristes qui se rendent au "pays du sourire" ... Du reste ce beau pays est-il en train
de le perdre ce sourire tellement apprécié, on est en droit de se poser la question ???.....
C'est donc sans aucun commentaire que je reprends cet article publié par RFI
Je vous communique le lien :
Par RADIO FRANCE INTERNATIONAL
Article publié le : vendredi 27 décembre 2013 à 07:52
Des Chemises rouges commémorent le deuxième anniversaire , le 19 mai 2012 à Bangkok.
REUTERS/Sukree Sukplang
Dans les provinces de Thaïlande, où sont concentrées les « chemises rouges » - les partisans du gouvernement et de l'ancien Premier ministre
Thaksin Shinawatra - se disent prêtes à se remobiliser si les élections législatives anticipées, prévues le 2 février prochain en Thaïlande, étaient remises en cause. La Commission
électorale s'est dite prête à prendre des mesures exceptionnelles pour déplacer la date du scrutin, même si le gouvernement ne la suit pas.
Avec notre correspondant dans la province de Suphanburi, Arnaud Dubus
Au début du mois, les « chemises rouges » avaient décidé de quitter la capitale, de manière à faciliter la tâche de la police et du gouvernement en diminuant le nombre de points
de tension. Depuis, elles observent l'évolution de la situation depuis leurs provinces du nord, du nord-est et du centre du pays. Et elles se tiennent prêtes à remobiliser leurs forces si
elles l'estiment nécessaire.
Or,l'incertitude qui prévaut sur la tenue des élections le 2 février inquiète les « chemises rouges », qui estiment que leurs droits démocratiques seraient bafoués si des
élections ne suivent pas la dissolution du Parlement intervenue le 9 décembre.
Le spectre de la guerre civile
Devant la volonté apparente de la Commission électorale de reporter la date du scrutin, les leaders des « chemises rouges » se préparent donc à redescendre en force sur Bangkok.
Ils réagiront de la même façon si la Commission anticorruption, qui examine actuellement un recours pour abus de pouvoir contre les députés du parti gouvernemental, provoque la chute du
gouvernement.
Les leaders rouges peuvent mobiliser un nombre de manifestants probablement supérieur à celui du mouvement antigouvernemental, qui occupe actuellement les rues de la capitale. Il est clair
qu'une telle évolution créerait une situation extrêmement volatile. Certains commentateurs n'hésitent plus à brandir l'épouvantail d'une guerre civile.
Les raisons de la colère des « chemises jaunes »
Un manifestant antigouvernemental, devant le domicile du Premier ministre, Yingluck Shinawatra, le 26 décembre à Bangkok.
REUTERS/Kerek
Wongsa
Jeudi 26 décembre, Bangkok a été la proie de nouvelles violences meurtrières. Un policier a été tué par un tir d’arme à feu, alors que les manifestants
antigouvernementaux tentaient d’entrer dans le stade où ont lieu les inscriptions pour les élections législatives anticipées de février prochain. Le parti démocrate, à l'origine de la
contestation, a d’ores et déjà annoncé qu’il ne participerait pas au scrutin. La commission électorale a aussi conseillé au gouvernement de le repousser face au risque de violence. Mais le
gouvernement ne veut pas prolonger une crise qui a dure déjà depuis deux mois.
A l'origine de la colère des manifestants antigouvernementaux, une proposition de loi d'amnistie présentée par le gouvernement de Yingluck Shinawatra. Le parti démocrate, principal moteur
de l'opposition, dénonce alors immédiatement une « manœuvre » en faveur de son frère, Thaksin Shinawatra. L’ex-Premier ministre en exil, a été condamné à deux ans de prison
pour des malversations financières.
La proposition de loi a finalement été rejetée par le Sénat, mais cela n’a pas calmé pas les « chemises jaunes », qui mêlent partisans du Parti démocrate, issus de la classe
moyenne de Bangkok, et ultras- royalistes. Ils continuent de manifester pour mettre fin, cette fois, à ce qu'ils appellent le « système Thaksin ». Le 8 décembre, les 153 députés de
l'opposition ont démissionné. Le lendemain, la chefferie du gouvernement dissout l'Assemblée Nationale. Selon la Constitution, elle a jusqu’au 9 février, pour organiser des élections.
L'opposition se retrouve alors face à ses contradictions. Car le Parti démocrate ne veut pas participer, tout de suite, à des élections législatives qu'il n'a jamais remportées en vingt
ans. Avant, il demande la création d'un comité populaire non-élu, qui remplacerait temporairement le pouvoir législatif.
Il est donc recommndé defaire preuve de la plus grande prudence si vous devez vous déplacer dns la capitale, évitez les manifestations et tenez-vous au courant
de l'évolution de la situation...
A bientôt pour d'autres articles que j'espère plus réjouissants...